Quelques bonnes raisons de sortir du nucléaire.

Rassemblement Moutiers - Rond point de l'Europe

 

Vivre en Tarentaise a organisé un rassemblement au rond point de l’Europe de Moutiers le 15 novembre de 10H à 12H afin de soutenir l’idée de sortie du nucléaire. Il faut donc rappeler quelques raisons importantes soutenant ce choix.
Les réacteurs nucléaires fonctionnent actuellement avec de l’uranium enrichi en isotope 235 ou bien avec du plutonium extrait des déchets radioactifs provenant des centrales ayant consommé de l’uranium. Le plutonium 239 a une demi-vie de 24 000 ans. Cela signifie qu’il faut attendre cette durée pour que 1kg de ce métal se transforme en 500g à la suite de désintégrations aléatoires et successives. Il faudra attendre de nouveau 24 000 ans pour qu’il n’en reste que 250g. Le fonctionnement des 59 réacteurs français produit chaque année 10 tonnes de cet élément très radioactif qui se comporte parallèlement comme un poison chimique agissant à très faible dose.

Le stockage des déchets radioactifs est très problématique car il doit être envisagé pour des durées très longues qui nous dépassent : 100 000 ans ! Quelle structure géologique restera stable sur cette durée ? Qui peut nous garantir qu’il n’y aura pas d’infiltration d’eau à cette échelle de temps ? Les emballages des déchets seront vraisemblablement détériorés et les futs difficiles à récupérer ou à transporter en imaginant que le stockage soit envisagé à cette fin.. Quel sera le climat d’ici 100 000ans sur le site de stockage ? Qui gardera la mémoire de ces colis encombrants en cas de glaciation par exemple ? Quelle langue parleront les hommes à cette époque ? Quel groupe de terroristes résistera à la tentation de s’en prendre à une centrale ou à un site de stockage ? Il y a de très nombreux lieux en France ou on trouve des déchets radioactifs (Voir Andra.fr)....
On compte environ 440 réacteurs nucléaires à la surface de la Terre. Le risque d’accident augmente évidemment avec le nombre de réacteurs même pour les pays dits « développés », on l’a vu à Fukushima, mais aussi aux Etats unis (Three mile Island) ou en Grande Bretagne ( Windscale ou Sellafield). La centrale du Blayais en Gironde a failli être inondée il y a 15 ans...En 2013, 75 réacteurs semblent avoir été mis en chantier dans le monde..La France est l’un des pays qui fait le plus de promotion de cette forme d’énergie et elle contribue ainsi à la multiplication des risques associés.
Le prix de l’électricité nucléaire est nettement supérieur à celui qui est facturé au consommateur. EDF a en principe provisionné des sommes d’argent pour faire face au démantèlement et au stockage des déchets. Mais ce qui se passe à Brénillis ou à Crey Malville montre que nos centrales ne sont pas si faciles à « démonter ». Les réacteurs en fonctionnement vont devoir subir des travaux très lourds et couteux pour renforcer leur sécurité. Tous ces surcoûts devront être réglés et gérés par les générations futures auxquelles nous allons laisser ce fardeau. Chacun sait que les ressources de l’Etat semblent limitées...
Le développement des énergies renouvelables crée beaucoup plus d’emplois que le nucléaire. Les centrales arrêtées continueront de toute façon d’employer de nombreuses personnes pour leur surveillance et leur démantèlement. Le cout du Kilo Watt Heure produit par les éoliennes ou par les panneaux photovoltaïques baisse et va continuer de baisser de façon importante...
L’argument de « l’indépendance énergétique » de notre pays ne tient pas quand on sait que l’uranium utilisé chez nous provient du Niger, du Canada, ou d’Australie..N’oublions pas que si notre électricité est produite à environ 75% par le nucléaire, cette électricité ne correspond qu’à 17% de l’énergie consommée en France. A la surface de la Terre 2.4 % de l’énergie consommée est d’origine nucléaire...
Le nucléaire ne produirait pas de CO2.. Même si le bilan carbone du nucléaire par rapport au pétrole est sans doute favorable au premier, il n’est évidemment pas nul quand on voit les lieux de provenance du minerai et l’énergie nécessaire à l’extraction et à l’enrichissement.

Le prix de l’électricité nucléaire est nettement supérieur à celui qui est facturé au consommateur. EDF a en principe provisionné des sommes d’argent pour faire face au démantèlement et au stockage des déchets. Mais ce qui se passe à Brénillis ou à Crey Malville montre que nos centrales ne sont pas si faciles à « démonter ». Les réacteurs en fonctionnement vont devoir subir des travaux très lourds et couteux pour renforcer leur sécurité. Tous ces surcoûts devront être réglés et gérés par les générations futures auxquelles nous allons laisser ce fardeau. Chacun sait que les ressources de l’Etat semblent limitées...
Le développement des énergies renouvelables crée beaucoup plus d’emplois que le nucléaire. Les centrales arrêtées continueront de toute façon d’employer de nombreuses personnes pour leur surveillance et leur démantèlement. Le cout du Kilo Watt Heure produit par les éoliennes ou par les panneaux photovoltaïques baisse et va continuer de baisser de façon importante...


L’argument de « l’indépendance énergétique » de notre pays ne tient pas quand on sait que l’uranium utilisé chez nous provient du Niger, du Canada, ou d’Australie..N’oublions pas que si notre électricité est produite à environ 75% par le nucléaire, cette électricité ne correspond qu’à 17% de l’énergie consommée en France. A la surface de la Terre 2.4 % de l’énergie consommée est d’origine nucléaire...
Le nucléaire ne produirait pas de CO2... Même si le bilan carbone du nucléaire par rapport au pétrole est sans doute favorable au premier, il n’est évidemment pas nul quand on voit les lieux de provenance du minerai et l’énergie nécessaire à l’extraction et à l’enrichissement.

Alors si on en sortait ? Chiche !

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